Le matériel du maquillage permanent

Le dermographe est l’outil le plus important en maquillage permanent. C’est grâce à lui que vous pourrez réaliser toutes les techniques de maquillage permanent qui existent à ce jour, sur les yeux, la bouche, les sourcils ou même ailleurs (crâne par exemple pour des effets correctifs).  

Le dermographe électrique est une machine qui ressemble à un stylet. Au bout, le dermographiste fixe des aiguilles ou monoblocs, de longueur et de diamètre différents, qui permettent l'introduction des pigments dans le derme.

Il existe aussi des dermographes manuels, composés d'un stylet et de monoblocs également. 

Il est recommandé d’utiliser des dermographes qui ne vibrent pas trop, car certains gestes, comme pour la technique des sourcils poil à poil par exemple, doivent être ultra précis. 

Il existe différentes sortes d’aiguilles qui peuvent être fixées au dermographe. Chacune donne un rendu différent. Il en existe au bout biseauté, fin, épais, en faisceau, etc. Il existe environ 16 modèles différents. Les plus fines peuvent être utilisées par exemple pour les sourcils poil à poil, et les plus épaisses pour le remplissage des aréoles mammaires.

Les aiguilles doivent être emballées individuellement et respecter des règles d’hygiène très strictes. 

Afin de respecter les règles d’hygiène, le dermographiste doit utiliser des gants chirurgicaux (des gants à usage médical) durant sa prestation. Les gants doivent être jetables et à usage unique : il faut les changer à chaque prestation. 

Le plus souvent, ils sont en latex ou en nitrile. Il n’y a pas de réelle différence entre les deux, à part le risque d’allergies qui est en effet plus élevé du côté des gants en latex. 

D’autres types gants jetables existent : les gants en vinyle, qui sont plus résistants car plus épais. Mais cette épaisseur ne les rend pas pratique dans le cadre du maquillage permanent : ils offrent moins de précision tactile.

Lorsque le dermographe réalise un maquillage permanent, il perce le derme de la peau et risque d’être contaminé par des bactéries qui peuvent être présentes sur la zone percée. Un masque doit donc couvrir la bouche et le nez du dermographiste tout au long de l’opération. 

 

Les masques sont le plus souvent jetables et à usage unique. Ces dernières années, des masques chirurgicaux en plastique ont commencé à émerger. Ils sont lavables et ont pour but de limiter les défauts qu’auraient les masques jetables comme le sentiment d’inconfort lié aux démangeaisons et irritations, mais aussi la buée que les inspirations dans le masque peuvent créer sur les lunettes.